Infos pratiques
Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire – Bureau d’Accueil de Richelieu
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37120 Richelieu
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Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire – Bureau d’accueil de Chinon
1 Rue Rabelais
37500 Chinon
Téléphone : 02 47 93 17 85
Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire – Bureau d’Accueil Les Passerelles
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37800 Sainte-Maure-de-Touraine
Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire – Bureau d’Accueil de L’Île-Bouchard
18 place Bouchard
37220 LÎle Bouchard
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Architextures croisées
Une expo plein air de photos installée tout l’été le long de la Voie verte !
Saison culturelle 2023
Musique, danse, théâtre, exposition, ciné plein air… Cliquez et découvrez le programme de la saisonhttps://www.cc-tvv.fr/un-ete-en-touraine-val-de-vienne-2/ culturelle en Touraine Val de Vienne !
L’été en Touraine Val de Vienne
Consultez le planning des événements portés par les associations du territoire !
La Voie verte est connectée à la boucle cyclo 49 : téléchargez ici la plaquette !
Aménagé dans l’ancienne gare de Ligré-Rivière, le gîte est idéal pour les retrouvailles en famille ou entre amis ! Plus d’info ici
Tout commence à Richelieu, en Touraine. Cette ville qui porte le nom de son créateur, le fameux cardinal de Richelieu.
Les anciennes gares, aujourd’hui restaurées par la Communauté de communes, jalonnent le parcours. A quelques coups de pédale de la voie, le château du Rivau et les villages de Ligré et Champigny-sur-Veude, sont des étapes patrimoniales incontournables. Côté nature, la Voie verte longe l’étang d’Assay (ENS) et traverse de sublimes paysages de vignes. Pour apprendre, s’amuser et se reposer… posez pied à terre lors des cinq stations thématiques qui jalonnent le parcours. La voie verte se termine à Chinon où la forteresse royale surplombe majestueusement la Vienne.
Bonne balade !
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Un peu d’histoire !
On trouve la trace de vignes dès l’époque gallo-romaine. Plus tard, les moines des abbayes et monastères développent le vignoble et le chinon devient un vin réputé à partir du XIe siècle. Après la Révolution française, la vigne subie de graves maladies comme l’oïdium, le mildiou et la pire de toutes, le phylloxera. Après un travail acharné et la replantation de pieds de vigne américains, le vignoble a été reconstitué et l’AOC obtenue en 1937.
Aujourd’hui, plus de 200 vignerons produisent plus de 13 millions de bouteilles par an sur 2360 hectares répartis sur 26 communes. En bas, les terrasses de sable et de raviers bordent les rives de la Vienne et la rive gauche de la Loire. Au-dessus, grimpent des coteaux et des buttes calcaires que surplombent des plateaux de sables siliceux et d’argile à silex. Nous sommes dans le royaume du cabernet franc dit « breton » qui permet de produire des vins rouges (et des rosés) sans oublier quelques parcelles de cabernet-sauvignon. Les rouges se répartissent entre vins de soif, légers et gouleyants, et vins de garde, plus puissants et plus structurés. Les vins blancs, rares et subtils, sont issus du cépage chenin.
De nombreux viticulteurs vous reçoivent pour des dégustations dans leurs caves creusées dans le tuffeau, cette belle pierre blanche de Touraine. Elles restent à température constante toute l’année pour que le vin repose en paix.
Accord mets et vins !
Rouges ou blancs, jeunes ou plus vieux, les excellents vins de Chinon ont l’avantage de s’accorder avec de nombreux plats ou produits notamment régionaux. Les rouges jeunes et légers s’accompagnent divinement avec une assiette de charcuteries (rillons, rillettes, terrines…), des feuilletés de Sainte-Maure-de-Touraine, une tarte aux rillons… Des chinons plus tanniques, issus de vieilles vignes et ayant quelques années, se marient avec des plats mijotés, des viandes rouges grillées, des matelotes d’anguilles, de la volaille farcie. Les chinons blancs, sont en parfaite harmonie avec des poissons de rivière ou de mer ou des volailles comme la géline de Touraine. Les fromages laissent la part belle aux goûts de chacun. En dessert, poires au vin rouge et fraises du Val de Loire au vin sont à goûter… avec modération. Quant aux rosés, très en vogue, ils sont appréciés l’été en apéritif ou avec une salade.
Parmi les recettes régionales qui s’accordent avec les vins de Chinon et qui font appel aux produits locaux, la tarte aux asperges safranées, les ravioles de chèvre frais, la beuchelle tourangelle, le foie gras de canard aux poires tapées allient tradition et modernité.
Un délice !
Si la pierre de tuffeau et l’ardoise règnent en maîtres en Chinonais, elles cohabitent en Richelais avec moellons et tuiles canal qui apportent des nuances plus chaudes.
La région du Chinonais-sud et du Richelais est riche d’une histoire et d’un patrimoine bâti de très grand intérêt : la vieille ville de Chinon et la forteresse qui la domine, le château du Rivau, la ville de Richelieu.
On trouve aussi de petits chefs-d’oeuvre comme l’église Notre-Dame à Rivière. Plusieurs manoirs à Ligré sont remarquables comme Villeneuve, Beauvais, Sassay, La Rajace, sans oublier le hameau des Roches Saint-Paul…
Les ressources agricoles et viticoles de la région ont assuré sa prospérité et ainsi permis la construction d’églises, de grosses fermes, de châteaux et manoirs en grand nombre. Pour la plupart, leur point commun est le tuffeau : cette pierre calcaire à grain fin est le résultat d’une lente transformation de sédiments marins âgés de 90 millions d’années en roche. Le tuffeau blanc ou légèrement crème extrait des coteaux a servi pour construire la quasi-totalité des grands édifices et châteaux. Les galeries ainsi creusées pour l’extraction du XIe au XIXe siècle ont été utilisées ensuite en caves le long de la vallée de la Loire et de la Vienne. Le tuffeau extrait en blocs taillés était acheminé via les cours d’eau sur des gabares, ces embarcations typiquement ligériennes utilisées pour le transport des marchandises.
Le Richelais se singularise avec des constructions en moellons calcaires plus durs qui donnent aux façades un graphisme particulier, accentué par leur couleur claire.
Autre caractéristique de la région, l’ardoise qui autrefois recouvrait seulement les toits des riches habitations en raison de son coût élevé (elle venait d’Anjou) se répand au XIXe siècle. Elle est omniprésente en Chinonais mais la tuile canal (originaire du pays d’Oc) reste une composante spécifique du Richelais en association avec l’ardoise.
L’œuvre universelle de l’écrivain ne peut se réduire ni au seul sérieux, ni aux folastries. Pour ce géant de la littérature, le portrait déborde largement le cadre.
La Devinière à Seuilly : c’est dans cette métairie que François Rabelais voit le jour, probablement en 1494. Une fois adulte, Rabelais ne reviendra pas à La Devinière qui restera propriété de sa famille jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Château de Grandgousier, berceau de Gargantua… Rabelais fait de La Devinière le siège de sa dynastie de géants. Elle devient le haut-lieu de la guerre picrocholine marquant l’affrontement entre Grandgousier et Picrochole, épisode inspiré en son temps par le conflit entre François Ier et Charles Quint. Le roman Gargantua se clôt sur la fondation de l’abbaye de Thélème et sa fameuse devise : « Fay ce que vouldras ! » La Devinière abrite le seul musée dédié à cet écrivain humaniste ; elle possède une réelle force évocatrice et permet la découverte de l’illustre Rabelais, inventeur d’histoires à rire et jongleur de mots. L’œuvre de Rabelais est indissociable de la région de Chinon : la présence de sa maison natale, la notoriété des héros qu’il met en scène dans les lieux de son enfance, font de ce territoire un pays de Cocagne baptisé du nom de Rabelaisie. Cette image de l’écrivain, rieur, bon mangeur, archétype d’un art de vivre à la française, tient à l’amalgame de l’homme Rabelais avec ses géants fendus de belles gueules : Grandgousier, Gargamelle, Gargantua. Encore aujourd’hui, les adjectifs gargantuesque, rabelaisien, pantagruélique évoquent plaisanteries osées, paillardises et bombances. Les géants ont imposé, façonné le visage de Rabelais. L’imaginaire collectif en a fait le symbole de l’esprit frondeur national, satirique et gaulois : c’est un Rabelais plus mythique que littéraire. Cette vision réjouissante ne doit pourtant pas occulter ce qui fait la profondeur du personnage : le médecin, le juriste, le savant, l’écrivain, le philosophe…
Cette voie verte s’inscrit au coeur du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine, un vaste espace protégé qui rassemble de nombreuses espèces de faune et flore. Une richesse à protéger !
Une mosaïque de paysages et une diversité de sols et de milieux naturels le composent. Selon une étude sur l’évaluation de l’état de conservation et l’évolution de la biodiversité du Parc, on recense sur son territoire 329 espèces de papillons, 17 espèces de chauves-souris toutes protégées au niveau national, 186 espèces d’oiseaux, 38 espèces de poissons dont 12 assez rares. Mais le Parc est surtout le territoire de 52 espèces de libellules, soit plus de la moitié des espèces françaises ! Grâce aux axes de migration que sont la Loire et ses affluents comme la Vienne, une grande richesse ornithologique y est observée. On peut apercevoir le fuligule milouin, un canard plongeur peu fréquent en Touraine en période de reproduction, le héron garde-boeuf, présent sur l’étang d’Assay (espèce accompagnant souvent le bétail dans les prés, d’où son nom) et l’harelde boréale, une espèce très rare. Parmi les espèces végétales sur le territoire du Parc, on trouve la fritillaire pintade faisant partie des joyaux qui ornent les prairies humides d’une parure mauve en début de printemps. Cette liliacée est désormais protégée. Devenue rare, l’osmonde royale est la seule fougère arborescente de nos régions. Son panache de frondes peut souvent dépasser la taille d’un homme debout ! Sur le territoire du Parc, on recense une quarantaine d’espèces d’orchidées, sur les pelouses calcaires ou les marais tourbeux. Aujourd’hui, la disparition de leurs milieux naturels est la principale cause de régression des orchidées. Depuis plusieurs années, afin de participer à leur préservation, le Parc a entrepris un inventaire exhaustif de ces fleurs et des plans de gestion appropriés sont mis en oeuvre.
De grands produits, appréciés des gourmets, sont cultivés dans le Richelais tels que le safran, la truffe, l’asperge et le fameux fromage de chèvre AOP Sainte-Maure-de-Touraine.
Le safran provient des stigmates desséchés du pistil de la fleur de crocus, plante bulbeuse. On le reconnait grâce à ses filaments en forme de fines trompes évasées à leurs extrémités. Plantée en juillet-août, la fleur apparaît vers octobre-novembre et se récolte quotidiennement au lever du jour. Elle est ensuite séchée entre 40°C et 60°C. Il faut 150 000 fleurs pour obtenir 1 kilo de safran et seulement 2 kilos produits en Richelais sont commercialisés chaque année. En cuisine, le safran a un arôme subtil et légèrement amer. Il apporte de la couleur aux plats et rehausse le goût des aliments. C’est l’épice la plus chère du monde !
La truffe noire se trouve dans des sols calcaires à une profondeur de moins de 15 cm au pied d’arbres « truffiers » (chênes verts, noisetiers…). La truffe naît spontanément, se développe au printemps et grossit à partir de mi-août pour être cueillie de décembre à mi-mars. Généralement, la truffe pèse entre 20 et 100 g allant jusqu’à 500 g pour les plus rares. Pas plus d’une tonne n’est produite par an en Richelais.
L’asperge fait partie de la famille des liliacées et s’épanouit dans des sols perméables, sablonneux, légers et profonds. Leur cueillette se déroule d’avril à juin et 250 tonnes sont produites par an en Richelais. 3 sortes d’asperges existent dans la région : la blanche qui ne voit jamais la lumière et qui est douce en goût, la violette dont seule la pointe voit le jour, la verte qui fait toute sa croissance à la lumière et dont le goût est plus accentué. Met de luxe apprécié par François Ier et par les autres rois de France, Louis XIV l’a faite cultiver à Versailles.
Le Sainte-Maure-de-Touraine est le fromage phare de la région, c’est aussi le 1er fromage de chèvre sur le plan national en terme de tonnage. Il est fait de lait entier cru, possède une pâte molle et pèse en moyenne 250 g. Sa peau légère est souvent de couleur gris-bleu, avec une texture blanche, fine et homogène. En 1990, ce fromage obtient l’appellation AOC qui couvre l’Indre-et-Loire et quelques cantons alentours. Ce fromage subit un caillage lent puis un moulage dans des faisselles. Il est ensuite égoutté puis salé-cendré. En 2015, près de 1 600 tonnes ont été produites dans la région.
Loin des mets raffinés et des viandes rouges et volailles que déguste la noblesse, la paysannerie se nourrit de ce qu’elle produit localement. En craignant guerres et aléas climatiques.
Le petit peuple des champs vit dans la hantise de manquer de nourriture car les nombreuses famines à la fin du Moyen-Âge marquent durablement les esprits au moment où la Guerre de Cent Ans (XIV/XVe siècle) et ses pillages n’en finissent pas de dévaster les campagnes. L’alimentation des paysans ne dépend que de leur production.
Les céréales dominent largement sous forme de pain, mais aussi de galettes et bouillies. Le pain est l’aliment vital avec au moins 500 g ingérés par jour et par personne. C’est le plus souvent du pain noir à base d’orge et de seigle, des céréales qui produisent davantage de grains que le blé et préférées pour nourrir les familles.
Les légumes frais ou secs constituent l’autre pilier de l’alimentation paysanne. À base de choux principalement, mais aussi de poireaux, blettes, salades, navets, panais, carottes, oignons et aulx. Sous forme de soupe ou de bouillie, fèves et pois sont consommés lorsque les céréales viennent à manquer, notamment en fin de printemps avant les moissons.
Les paysans consomment rarement les volailles qu’ils élèvent, l’essentiel allant aux propriétaires des terres qu’ils cultivent, le reste étant vendu au marché. En guise de viande, ils mangent principalement du porc salé ou fumé, en faible quantité.
Les jours maigres, le poisson frais ou séché remplace la viande. Ces jours d’abstinence institués par l’Église catholique sont assez nombreux à l’époque et les rivières comme la Vienne ou la Veude, les étangs et viviers fournissent des quantités importantes de poissons d’eau douce. Le lait et ses dérivés fromagers sont consommés, vendus aussi.
Les paysans boivent du vin, généralement en grande quantité, car il fournit des calories nécessaires au travail manuel. Mais le degré d’alcool était nettement moins élevé qu’aujourd’hui !
L’arrivée des Bourbons en 1472 va marquer l’architecture du village. La Sainte-Chapelle et ses remarquables vitraux ont été préservés de même que les élégants communs de l’ancien château.
Louis Ier de Bourbon, qui accompagne Charles III en Italie à la fin du XVe siècle, décide à son retour de transformer la modeste demeure médiévale. Il entreprend la construction d’un magnifique château, inspiré par la Renaissance italienne, et d’une Sainte-Chapelle. Cet ensemble architectural ambitieux est achevé par son fils Louis II de Bourbon en 1545. Au siècle suivant, le château, passé aux mains de Gaston d’Orléans, est rasé en 1635 sur ordre de Richelieu, en représailles des nombreux complots fomentés contre lui par le frère du Roi. Les anciens communs du château, qui ont été épargnés, rappellent sa splendeur passée. La Sainte-Chapelle, qui abritait des reliques de la Passion, a été sauvée grâce à l’intervention du pape Urbain VIII. Petite-fille de la prestigieuse Sainte-Chapelle de Paris, elle en adopte le parti architectural, mais sa décoration raffinée reflète l’influence de l’Italie. Pour réaliser cet ensemble exceptionnel, les Bourbons ont fait appel aux plus grands maîtres. La nef abrite onze verrières, hautes de plus de huit mètres. La magie des vitraux Renaissance immerge la chapelle dans une atmosphère féerique et surnaturelle. Ils ont la réputation d’être les plus beaux vitraux Renaissance de France. Traités comme des tableaux, ils évoquent la vie de Saint Louis, ancêtre des Bourbons, et célèbrent la grandeur de ce roi. Dans le village, on découvre de belles demeures au décor recherché. La rue des Cloîtres est jalonnée par les maisons des chanoines, qui étaient attachés au service de la Sainte-Chapelle. Plusieurs établissements religieux évoquent la piété des seigneurs de Champigny. En face de la gare se dressent les imposants vestiges du couvent des Minimes, fondé en 1600 par Henri de Bourbon, ainsi que la chapelle de Notre-Dame-de-Lorette.
Le château, les écuries et le parc de 6 hectares accueillent les visiteurs pour une promenade ludique dans un royaume alliant féerie, botanique, histoire et art. Laissez-vous emporter par la magie des lieux…
Entièrement dédié à l’univers des enfants, ce château compte parmi les plus vivants des Châteaux de la Loire. Ce site réunit un ensemble architectural exceptionnel : à la fois château-fort avec son imposant donjon, ses tourelles et son pont-levis et grande demeure seigneuriale richement meublée. Le château du Rivau a reçu Jeanne d’Arc qui allait chercher des chevaux pour le siège d’Orléans et Rabelais. Les écuries royales de l’époque Renaissance (où étaient élevés les chevaux de guerre des Rois de France), le bâti agricole historique et les jardins contemporains, classés « Jardin Remarquable », renforcent l’attrait touristique de ce château. Près de 25 ans ont été nécessaires pour restaurer ce joyau grâce à la passion de la famille Laigneau. Le château du Rivau a une silhouette comme dessinée par un enfant ; ceux-ci y retrouvent ce que le château inspire à leur imaginaire : créneau, pont-levis et même fantômes ! Un vrai château pourtant où se croisent chevaliers et gentes dames, Jeanne d’Arc et Rabelais, cavaliers et fiers destriers, ogres et fées… Les vieux murs résonnent encore des cliquetis d’épées, des hennissements de chevaux royaux élevés dans les écuries et des ballades des troubadours. Les 14 jardins féeriques du Rivau invitent les promeneurs à rêver. Chacun peut, le temps de sa balade, retrouver le monde merveilleux de l’enfance ! Les plus jeunes, costumés en chevaliers ou princesses, se réjouiront dans le labyrinthe. Les amateurs de promenades sensorielles apprécieront les effluves subtiles des allées de roses tandis que les passionnés se précipiteront au potager de Gargantua. Tout le monde se retrouvera autour de « La Table des Fées », le restaurant du château où l’on déguste les légumes du jardin.
La campagne chinonaise est riche de découvertes : châteaux, curiosités, églises sont tapis depuis des siècles et surprendront le visiteur curieux. Ils sont à deux pas et méritent le détour.
Voici deux villages au passé chargé d’Histoire ! À Rivière, la découverte de sarcophages gallo-romains atteste l’ancienneté du site. Construite en tuffeau à partir du XIe siècle sur le site d’un ancien sanctuaire où auraient prié Saint Martin, évêque de Tours, et Sainte Radegonde, l’église Notre-Dame de style roman est intéressante malgré les remaniements suite au saccage des protestants en 1562. Dans la nef aux dimensions imposantes pour une église de village, on est étonné de la débauche de peintures aux couleurs vives appliquées au XIXe siècle qui donnent un cachet moderne à l’édifice. Deux bas-reliefs (Vierge de l’Annonciation et Visitation) sont remarquables de même que deux chapiteaux (crucifixion et animaux). Dans le bourg, le « château » (1850) se caractérise par une belle symétrie et une ornementation surabondante. Ligré présente quelques beaux châteaux et demeures historiques (tous privés et sans visite). Ainsi, les manoirs de la Rajace, de Villeneuve et du Vau-Breton, le château de Sassay, le manoir et le moulin à eau de Beauvais ont fière allure. Plusieurs curiosités sont à découvrir dans les environs de Ligré : dans le remarquable hameau des Roches Saint-Paul aux nombreuses maisons du XVIe et XVIIe siècle, un moulin à vent possède sa hucherolle en bois. Il est dit cavier car il est érigé sur une cave, le meunier étant également vigneron. Une pierre tombale originale au cimetière de Ligré, de forme circulaire, renferme la dépouille d’un ancien maire de Chinon qui avait voulu être enterré debout ! Spectaculaire, le grand dolmen du Carroir-Bon Air, long de 7 mètres, est l’un des derniers rescapés des mégalithes de Touraine. Enfin, au Quellay, l’un des plus beaux souterrains-refuges du Chinonais est composé de six salles reliées par d’étroits boyaux avec puits d’aération, banquettes et silo. À noter aussi quelques caves et troglodytes nichés ça et là dans la verdure.
La cité idéale de Richelieu est née de l’ambition du cardinal au XVIIe siècle. Elle devait célébrer la grandeur de la monarchie française. Le parc rappelle la splendeur passée du domaine.
En 1624, Richelieu entre au Conseil de Louis XIII et devient son principal ministre. Attaché à la maison familiale où il a passé une partie de son enfance, il décide de l’agrandir. Son ascension politique le pousse à faire édifier un palais grandiose. C’est un brillant architecte, Jacques Lemercier, qui est chargé du projet. Le cardinal obtient du roi l’autorisation de construire un bourg clos de fossés et de murailles en récompense des nombreux services qu’il a déjà rendus à l’État. À sa mort en 1642, cet ensemble ville-château est achevé. Le décor somptueux de l’imposant château, long de plus de 600 mètres, mettait en scène les hauts faits de Louis XIII et de Richelieu. Ce magnifique palais, qui a servi de modèle à Louis XIV pour la construction du château de Versailles, était intégré dans un cadre de verdure qui associait les jardins, l’eau et l’architecture. Les ducs de Richelieu continuèrent à embellir la propriété familiale jusqu’à la Révolution. En 1805, le domaine est acheté par un marchand de biens qui démantèle le château et disperse les collections. Le parc lui-même finit par être morcelé. Si le château a été détruit, la cité idéale de Richelieu est restée quasiment intacte. Tracé au cordeau, construit d’après des règles mathématiques très précises, ce modèle d’urbanisme est rigoureusement articulé par les principes de la symétrie, de l’unité et de l’axialité. La ville a conservé son rempart et ses portes imposantes, son église monumentale, ses magnifiques halles et ses beaux hôtels particuliers qui étaient réservés à des notables. Son plan novateur s’organise autour de deux places symétriques, nommées au XVIIe siècle Place Cardinale et Place Royale. Ainsi, les deux fondements du pouvoir politique de la France ont été transposés dans le plan de la ville.
Grâce à l'application de la Voie Verte reliant Richelieu à Chinon vous serez accompagnés tout au long de votre parcours. A chaque étape, vous aurez accès à du contenu multimédia : jeux, réalité augmentée, infos complémentaires. Vous pourrez également découvrir les lieux culturels, restaurants et hôtels à proximité. N'oubliez pas ! Téléchargez là avant votre départ. Elle sera votre compagnon de route.
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